J'attends (comme vous !) avec impatience le prochain film de Tim Burton qui adaptera donc l'univers de Lewis Caroll à sa propre sauce. Mais s'il est une des sauces autour de l'univers de Lewis que j'ai adoré, c'est celle d'American Mc Gee.
Je suppose (et surtout espère) ne pas être le seul à avoir pu jouer à ce que je considère comme un véritable chef-d'oeuvre du jeux-video, mais je devine aussi que tous ne peuvent y avoir gouté. American McGee's Alice est un jeu de plate-forme (jump ! jump ! jump !) sur PC sorti en 2001 qui a pour particularité d'allier au style traditionnel du genre le shoot, le jeu est aussi un jeu de tir. Outre cette particularité par rapport au genre, le jeu en possède une autre qui saute aux yeux : l'ambiance. Presque tout les jeus de plate-forme ont pour univers de grands espaces naturels et verdoyant (Rayman, Spyro, Jak & Daxter, bref, la liste est plus que longue) mais là, c'est tout noir... C'est tout morbide... C'est complètement décalé et dégulingué, y'a quelque chose de pourri dans le Dreamland... Et dans la tête d'Alice aussi, d'ailleurs. La voilà à l'asile, au milieu des fous où elle a sa place : catatonique, la mort de ses parents dans un incendies ne lui a pas fait le plus grand bien et sa santé mentale à quelque peu vacillée dans une morosité très très prononcée... Serait-ce la raison de la noirceur du Dreamland ? Quoi qu'il en soit, ce Dreamland qui n'est plus ce qu'elle connaissait est en danger, il devient corrompu jusque dans les moindres recoins et c'est à elle d'y remédier. Et vous voilà lancé dans la peaux d'Alice qui a nouveau court après le lapin blanc... Jusqu'à la triste fin de ce dernier...
L'intérêt du jeu réside donc dans cet univers qui est ? Qui est ? STEAMPUNK ! Et oui, nous sommes lachés directement dans un village ("Village of the doomed") à l'ambiance très industrielle, m'étonnerait beaucoup que le fordisme ne soit pas appliqué de force aux autochtaunes... Le tout dans une noirceur des plus innatendues, loin du cliché disney... Il suffit de voir ce cher chapelier fou (et sa scie circulaire dans le dos) pour se rendre compte qu'en effet, l'ambiance y est vraiment barrée. Est tout le reste du jeu suit ce trait : le chat du cheschire est quelque peu terrifiant, le lapin n'est pas en reste dans le genre et sa fin est surprenante, et les quelques enfants que l'on croisera dans le jeu, jamais vous ne les oublierez... Le tout servi sur une musique du même accabit composée par Chris Vrenna, qu'on a pu voir chez Marilyn Manson (il me semble qu'il y est toujours) et Nine Inch Nails.
Malheureusement, un jeu sans défaut n'existe pas... Et celui-ci en connais deux gros : le scénario. Certes, la folie d'Alice est une bonne idée et elle est graphiquement bien rendue, mais scénaristiquement, les personnages sont plutôt sans relief du fait de leur faible temps à l'écran, les cut-scenes sont presques inexistantes et on suit un lapin blanc sans surprise : la fin, on l'avait devinée... Et c'est vraiment dommage. Le deuxième défaut est sa durée de vie : moins de dix/douze-heures pour ma part si je me souviens bien. Bref, il manque quelques heures de jeu et pas mal de cut-scenes pour rendre les personnages réellement charismatique.
Je conseille donc fortement ce jeu pour son gameplay pas désagréable (ce qui n'est pas le cas de Evil Twin, jeu dans un registre très similaire) et surtout pour son graphisme qui n'a pas trop mal survécu aux dégat causé par le temps. Véritablement un must-play pour amateurs d'ambiance hallucinée.
Sid Dis -= Admin =-
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Sujet: Re: American McGee's Alice Ven 31 Juil - 3:16
Il était prévu au départ sur ps2 mais finalement annulé... Mcgee aurait gueulé mais rien n'y fit... Donc non, malheureusement, uniquement sur pc et très difficile à trouver.
(Je dois vous avouer que moi même l'ai purement et simplement téléchargé...)
PS : un second opus est en préparation, en attendant regardez ce magnifique visuel laché en même temps que l'annonce ici.
Sujet: Re: American McGee's Alice Ven 31 Juil - 3:24
American McGee's Alice étant comme je l'ai dit un jeu de plate forme doublé d'un jeu de shoot, je trouve la souris au contraire très pratique pour le genre. Je peste comme un rat plein de puc avec Evil Twin sur Ps2 alors que certaine séquences se passeraient comme dans du beurre si on m'accordait une souris et un clavier ! Après, je précise que j'ai toujours aimé le jeu de tir à la première personne, mon premier jeu du genre fut Duke Nukem 3d en 97... (J'avais 6 ans... C'était vraiment pas le jeu à montrer à un môme pourtant...)
Blaquesmith
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